Mélanie Canler dirige un établissement spécialisé dans l’accueil de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et pathologies apparentées. En première ligne avec son équipe pendant la période d’urgence sanitaire, elle a expérimenté d’autres conditions d’exercice du métier, au plus grand bénéfice des résidents et des personnels soignants. Elle revient sur cette période inédite et le retour à la normale, nécessaire mais, finalement, frustrant…

Sur toute la période d’urgence sanitaire, on a clairement engagé des dépenses qui permettaient d’offrir des bénéfices aux résidents pendant la fermeture de l’établissement. On a bien sûr justifié ces dépenses auprès de nos tutelles et on a obtenu des crédits non reconductibles. Grâce aux compensations de l’Agence Régionale de Santé, la crise n’a pas généré de déficit pour notre structure. Mais ce que nous avions mis en place n’est pas économiquement tenable avec les dotations que nous recevons.

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