Nathalaligne, Rédaction & Interview

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Salarié aidant : certaines solutions relèvent de l’entreprise

« Ce sont des salariés aidants souvent démunis et épuisés qui viennent nous voir »…  Anne Bozonnet est assistance sociale et intervient en entreprise. Au carrefour entre l’intérêt du salarié et celui de l’employeur, elle a un rôle d’écoute, d’évaluation, de conseil et de médiation. Si elle-même intervient dans le cadre d’une grande entreprise, elle est convaincue qu’à l’échelle de plus petites entreprises, l’aide aux salariés aidants passe par la sensibilisation et l’information des équipes de management. « On ne peut pas leur demander de gérer des situations qu’ils ne connaissent pas »…

A découvrir sur Si j’aidais mes aidants, la plateforme collaborative du CJD.

Anne, assistante sociale en entreprise

Une maison pour être soi-même, malgré la maladie

La Maison d’Hélène, c’est une belle aventure humaine, commencée avec Hélène, aujourd’hui décédée, et qui continue aujourd’hui avec plus d’une trentaine de bénévoles, les 220 membres de l’association Cap Saint-Martin qui gère l’activité de la Maison et 100 personnes malades du cancer accueillies chaque année dans ce cadre champêtre située en Bourgogne. A la Maison d’Hélène, on fait une pause d’une demie journée, une à deux fois par semaine. On vient aussi chercher des soins de confort pour un corps fort éprouvé. Et ça fait du bien cette légèreté. On retrouve des personnes qui passent par les mêmes épreuves ; on peut en parler librement sans peur de gêner ou d’attrister les proches, on peut en rire aussi…

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Retrouvez les témoignages de Sandrine, Agnès et Jocelyne sur Aidant Attitude

 

J’ai montré l’exemple en demandant de l’aide

Être aidant est une chose, salarié aidant une autre, dirigeant aidant… un sacré défi pour ne sacrifier ni le temps passé avec ses proches ni le succès de son entreprise. Valérie Jimenez a la responsabilité de 500 salariés et une histoire d’aidante. Aujourd’hui, elle est à nouveau émotionnellement bien et engagée dans sa vie professionnelle. Et du coup, elle met un point d’honneur à cultiver une attention toute particulière au bien-être de ses salariés.

A découvrir sur Si j’aidais mes aidants, la plateforme collaborative du CJD.

valerie_jimenez_article« Il a fallu, à un moment donné, que je puisse dire à mes collaborateurs que je n’en pouvais plus… Je ne leur ai pas caché que j’étais vulnérable et ils ont su m’écouter et m’entourer. Mais, bien sûr, pour s’exposer comme je l’ai fait, il fallait leur faire confiance. »

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Du côté de l’espoir

Soutenir, sur la durée, les enfants atteints de cancer et leurs proches,  c’est la raison d’être de Choisir l’Espoir, une association qui, depuis plus de 30 ans, forment des bénévoles de l’espoir.

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« On fait un accompagnement à la carte, en fonction des besoins de la famille : auprès de l’enfant à l’hôpital, auprès des frères et sœurs pendant que la maman est à l’hôpital… On attend toujours que les parents expriment leurs besoins. Parfois, ils nous disent que ça va aller. On respecte cela, on reste disponible et bien souvent ils reviennent vers nous car, en fait, ça ne va pas. »

Découvrez sur Aidant Attitude le témoignage de Dominique, bénévole depuis 24 ans

Choisir l’espoir…

Accédez au site de l’association

Inès, infirmière, comme elle l’entend

Infirmière, Inès a fait le choix du domicile pour exercer son métier comme elle l’entend, avec un engagement et une vocation sociale qui vont au-delà de l’acte de soin.

ines-derome » Quand on fait du soin à domicile, on ne peut pas ne pas se présenter au dernier moment. Ce n’est pas possible. C’est une personne en situation d’inconfort qui attend derrière la porte.  »

Lire le témoignage d’Inès

Une bulle d’air pour les aidants…

Inspirées de l’expérience de Baluchon Alzheimer au Québec, des offres de répit à domicile, qui permettent aux conjoints aidants de s’évader quelques heures ou plusieurs jours, se mettent tout doucement en place en France. 

Zoom sur le service Bulle d’Air, à l’initiative de la MSA Alpes du Nord…

msa_bulledair_repit« Les aidants à domicile, notamment les conjoints, ont besoin de répit, quelle que soit la pathologie de leurs proches. Le répit est donc une condition sine qua non du maintien à domicile. »

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Qui sont-ils ces anonymes ?

Détecter les personnes fragiles et leurs aidants

Virginie, Étienne, Béatrice, Frédéric…

Sont rassemblés ci-dessous les liens vers des témoignages réalisés pour Vivre en aidant, un site de la Banque Postale à destination des proches aidants.

Aller les découvrir…

« Si je n’étais pas convaincue que c’est une maladie, je n’aurais pas la force d’être aux côtés d’Olivier. Mais si ses troubles venaient à s’aggraver, je me sentirais désemparée. Je n’ai jamais entendu parler d’une association d’aidants de malades bipolaires et je ne connais pas de conjoints dans ma situation… »   ⇒ Lire

« Le plus important pour Étienne est d’éviter une chute. Une fracture remettrait en cause leur modus vivendi. Tant qu’il tient debout et que Françoise lui dit qu’il est charmant même s’il est énervant, le maintien à domicile est la solution la plus satisfaisante pour l’un et l’autre. »  ⇒ Lire

« Patricia serait ralentie dans ses gestes et déplacements, qu’à cela ne tienne, Frédéric serait « ses bras et ses jambes ». Frédéric serait paralysé face aux réalités de la vie, qu’à cela ne tienne, Patricia serait « la tête sur leurs épaules. » ⇒ Lire

« C’est la première fois depuis 5 ans que j’accueille en même temps une personne âgée et une personne handicapée. Trente années les séparent et cela ne va pas sans poser de problèmes. Elles cohabitent depuis 8 mois ensemble mais elles ne se sont pas choisies. » ⇒ Lire

« Un peu comme une enfant qui cache à ses parents ses bêtises, Edwige cache à ses enfants ses petites défaillances et préfère s’en remettre à Béatrice qui trouvera toujours une solution et, surtout, qui est plus disponible que ses propres enfants. » ⇒ Lire

 

Moisette, comme tant de conjoints aidants…

Portrait_Moisette_350J’ai retrouvé Moisette dans un café PMU. Alors que j’étais à peine assise, elle m’a commandé un expresso et s’est mise à me raconter les années difficiles passées au chevet de son mari.

A écouter Moisette, bavarde et nerveuse,  j’ai réalisé combien ces années avec une vie sociale réduite au minimum avaient dû être contre la nature de cette femme joyeuse et généreuse avec les autres.

J’ai passé trois ans sans sortir. J’avais perdu 18 kilos. Je faisais tout au pas de course pour être le plus possible auprès de Germain.

Comme beaucoup de conjoints aidants, Moisette est allée jusqu’au bout de ses forces. Elle sait qu’elle a frôlé de très peu l’épuisement et la dépression.

note_2Même si elle s’est sentie « révoltée » et même « abandonnée »,  elle a pu compter sur des professionnels investis et attentionnés : le médecin généraliste, le kiné ou Anna,  l’orthophoniste de l’hôpital.

Aujourd’hui, Moisette ne tient pas en place et ne souhaite qu’une chose : être entourée. Elle séjourne depuis le décès de son mari chez une amie veuve qui l’a accueillie bien volontiers pour, elle aussi, être entourée.

Grâce à Colette, Moisette vit une période de décompression nécessaire après un accompagnement de fin de vie « jusqu’au-boutiste » qu’avec le recul elle ne conseille à aucun aidant…

Elle découvre aujourd’hui qu’il faut donner du temps au temps, après toutes ces années rythmées par l’évolution de la maladie de son mari.

Pendant la maladie, mon médecin me disait : « vous allez faire un burn out », c’est le mot qu’il employait. Moi, je me disais : « tant que je peux tenir le coup » et j’avais de l’énergie à revendre ! »

Lire le témoignage de Moisette : Maintenant, il faut penser à vous…

Louisette, 10 ans d’accueil familial

Michel et ses petits rituels : le café lait rhum et la lecture des résultats sportifs...

« S’occuper de trois personnes dépendantes requiert beaucoup de discipline… Je préfère instaurer une certaine routine pour ne pas les brusquer ou les dérouter. C’est à moi de vivre à leur rythme. »

Louisette aime néanmoins les petits arrangements introduits avec l’accord des familles, comme le p’tit café de Michel, servi avec une goutte de rhum et qu’il accepte avec un « merci Louisette chérie ! ».

Allez à la rencontre de Louisette qui, épaulée par son mari et ses enfants, accueille chez elle Raymonde, Jeanne et Michel, tous trois nonagénaires.

En savoir plus sur le dispositif de l’accueil familial avec Karine, infirmière dans une Maison de l’Autonomie.

Le droit aux cheveux dans le vent

J’ai eu un coup de cœur pour une association qui a le vent en poupe ! Et cela tombe bien puisque son objectif est de donner « le droit au vent dans les cheveux » aux personnes âgées qui résident en maisons de retraite, grâce au moyen de transport le plus convivial qui soit et des bénévoles bienveillants et bien en jambes…

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Crédit de cette magnifique photo : An Lalement

Découvrez « A vélo sans âge », « Cycling without age » au Danemark et dans plus de 20 pays à présent, une initiative pleine de générosité pour « embarquer » les personnes âgées sur un triporteur électrique, les cheveux et le nez au vent.

Les bénéfices auprès des personnes âgées sont flagrants et le projet suscite de nombreux coups de cœur et des vocations de pilotes.

Bien évidemment ces triporteurs ont un coût (5.000€) qui, ajouté à de petites rigidités administratives bien françaises, limite pour le moment le potentiel d’heures de ballades que pourraient  proposer A vélo sans âge.

Lire l’intégralité de l’article  >> Coup de pousse pousse aux personnes âgées >>

« Il y a des témoignages sur des personnes qui ont retrouvé des sensations un peu disparues et qui reviennent de ces sorties avec de larges sourires et l’envie de recommencer tout de suite. »

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